La sécrétion chronique de cortisol, liée à une peur persistante ou un état de stress prolongé, peut en effet affaiblir les forces psychiques, entraîner anxiété, épuisement et une tendance à la critique négative ou à la défiance excessive, que ce soit envers soi-même ou le monde extérieur.
Cortisol, stress chronique et fatigue psychique
Une exposition prolongée au cortisol secrété par le corps affaiblit graduellement le système nerveux et mental : cela provoque fatigue, baisse de la concentration, troubles de la mémoire, irritabilité, anxiété, jusqu’à la dépression. À la longue, la capacité à prendre du recul, à raisonner de façon constructive ou à prendre des décisions est réduite, ce qui peut donner l’impression d’un « esprit faible » ou moins résistant au stress et aux pressions extérieures.
Rigidité de l’esprit et attitude critique
Le stress chronique et l’excès de cortisol aggravent la vulnérabilité émotionnelle, la fragilité mentale et risque accru de développer des maladies. Cela favorise des comportements de critique constante, soit pour se défendre, soit pour compenser une perte de confiance en soi et/ou dans les autres. L’esprit devient moins ouvert, parfois méfiant, avec une difficulté à accueillir la nouveauté ou la nuance. La résistance au changement et la susceptibilité face à l’autorité ou aux jugements extérieurs sont aussi amplifiées par l’épuisement du système nerveux.
Dépendance, addiction et faiblesse psychique
La peur chronique et la sécrétion continue de cortisol exposent à un risque accru d’addictions ou de comportements de dépendance, car le corps cherche à compenser l’état de vide ou d’insécurité intérieure. L’axe du stress (HHS – axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien) se dérègle, ce qui peut mener à des troubles anxieux, une hyperréactivité émotionnelle et des difficultés à garder un esprit stable et créatif.
En résumé, vivre sous l’influence chronique du cortisol « affaiblit l’esprit » au sens d’une perte de lucidité, d’ancrage, de recul et d’ouverture esprit, tout en entretenant des postures d’auto-critique, dévalorisation, de critique des autres et jalousie.






